lundi 2 decembre 2013 par Ivoire-Presse

Vive est la douleur qui transperce mon âme
Mon c?ur larmoyant gémit et frémit vers les cieux
Du soupir inaudible de mon être peiné, s'élève un cri silencieux

Oh Maître, le prétoire n'entendra plus tes joutes oratoires
Oh éminent juriste, l'hémicycle ne verra plus ta silhouette
Le Parlement sera privé de ton efficacité discrète
Oh cher ami, cher aîné, tes conseils fraternels me manqueront

Tu incarnais les valeurs de loyauté, de persévérance et de justice
Le mérite était le fondement de ta pensée et de tes actions
L'humilité et l'intégrité enfouies en toi, épousaient ton idéal
Ta droiture et ton ardeur au travail forçaient l'admiration

Les voies de Dieu sont insondables et impénétrables
Puisse-t-il t'accorder le repos paisible et éternel mérité
Pour que tu parles le langage des fleurs et des choses muettes
Pour que tu continues de guider les âmes en détresse laissées sur terre

Nous reprendrons le verbe du brillant avocat que tu fus
Nous reprendrons le bâton, pas du bâtonnier que tu aurais pu être
Nous veillerons à la libération de la parole comme tu as si soigneusement veillé sur le parlement
Nous maintiendrons allumée la flamme de l'espérance promise

Cher Maître, cher ami, cher aîné, va, dors en paix et en toute quiétude
Tu es exonéré de l'épreuve expiatoire du purgatoire
Le Seigneur t'ouvrira les bras, comme tu as ouvert largement tes bras à l'affection et à la détresse des autres

Adieu, cher frère et ami ! Adieu, fidèle et loyal compagnon !
Adieu Fahky !

Dr. GUIBESSONGUI N'Datien Séverin
Docteur en Droit des Télécommunications

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023