mardi 3 decembre 2013 par AIP

Abidjan ? Le ministre de l'Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa estime que seul un système efficace et dynamique de suivi-évaluation capable de renseigner les indicateurs essentiels de développement permet d'assurer la transparence et la bonne gouvernance auxquelles sont soumis les gestionnaires d'aujourd'hui .

En procédant, lundi à Grand-Bassam, à l'ouverture officielle d'un atelier régional d'apprentissage et de partage en suivi-évaluation (S&E) qu'organise le Fonds international de développement agricole (FIDA), le ministre a profité de la tribune pour féliciter cette institution pour ses actions en faveur du monde agricole ivoirien, à travers le financement de projets d'urgence et de développement.

Les deux dernières revues annuelles de la performance des projets et programmes du FIDA dans la sous-région ont identifié d'importantes faiblesses en matière de gestion axée sur les résultats, notamment la planification stratégique et le suivi-évaluation , a noté, pour sa part, le directeur Afrique de l'Ouest et du Centre du FIDA, Ides de Willebois, pour justifier l'initiative de l'atelier.

Expliquant que ces faiblesses affectent négativement leur performance et partant, leur impact, M. de Willebois a souligné que le S&E n'est pas utilisé comme outil de gestion et d'aide à la décision, les résultats des projets ne sont pas systématiquement documentés et l'apprentissage reste limité.

Aussi, a-t-il assuré que le but ultime de l'atelier est d'améliorer la performance des projets et programmes FIDA, en vue d'accroître leurs chances d'atteindre les objectifs fixés en matière de développement agricole et l'impact attendu sur la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté rurale.

L'expérience ayant démontré qu'il y a un lien direct entre la bonne gestion d'un projet et sa performance, selon M. de Willebois, le S&E a donc été mis au c?ur de ce programme régional de renforcement de capacités des équipes des projets et programmes appuyés par le FIDA en Afrique. Ce, suivant une approche d'apprentissage fondé sur le partage d'expériences entre les pays de la sous-région.

Environ 120 participants issus de quelque 20 pays d'Afrique de l'ouest et du Centre, de l'Afrique de l'Est et Australe dont des coordonnateurs et responsables de S&E des projets, des représentants des ministères de l'Agriculture, ainsi que les équipes-pays du FIDA et leurs consultants prennent part à cet atelier qui s'achève vendredi.

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