mardi 3 decembre 2013 par Le Democrate

La Côte d'Ivoire a un faible taux de pénétration d'Internet et a été classée 136e sur 156 pays en 2011, au classement Network business de l'UIT qui mesure le niveau de maturité numérique des pays. Ce rang qu'occupe le pays doit interpeller les autorités. En effet, pour un pays qui se veut émergent à l'horizon 2020, il est plus que nécessaire de prendre en compte tous les moteurs de développement. Et les Tic ne sont pas à négliger. Alors, quelle énonomie numérique forte et prospère avec un tel résultat ? Pour le ministre en charge de la poste, des technologies de l'information et de la communication, il ne faut pas s'alarmer. En effet, selon Koné Bruno Nabagné, les Tic sont devenues des facteurs de développement économique et social, par l'évolution de leur usage au point où aucun secteur d'activité n'échappe aujourd'hui aux Tic. Le développement de l'économie numérique est crucial car il englobe le développement de facto de tous les autres secteurs d'activité. Investir dans le numérique, c'est investir indirectement dans tous les autres secteurs d'activité , a-t-il expliqué au cours d'une rencontre avec les étudiants d'une grande école de la place. Quant à l'impact de l'utilisation du développement des Tic sur l'économie nationale, le ministre se veut rassurant. Pour une économie comme celle de la Côte d'Ivoire, 10% du taux de pénétration du haut débit internet pourrait générer chaque année un point supplémentaire de croissance du PIB , a t-il-révélé. A en croire Koné Bruno, le secteur des Tic qui est en expansion représente aujourd'hui 6 à 7% du Pib et c'est l'un des principaux contributeurs du budget de l'Etat. Au vu de tous ces chiffres, tout porte à croire qu'il faut faire des efforts pour un développement plus dynamique des Tic.

Lazare Kouadio

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023