Espèces rares en Ligue 1, les renards de surface semblent avoir pris une potion d'audace ces derniers jours. Ils se signalent de plus en plus avec des banderilles qui font tâche d'huile. Même si ce n'est pas la grande forme, certains d'entre eux accroissent leur capital buts au fil des matches.
W Yessoh Wilfried : toujours d'attaque
Au classement des buteurs, le joueur venu du FC Nouadhibou (Ligue 1 Mauritanienne), Yessoh Wilfried, mène la danse. L'attaquant du Denguélé d'Odienné est en tête du peloton du classement des canonniers de la Ligue 1 avec ses quatre buts en sept journées. C'est un grand buteur. Nous avons tout fait pour l'arracher à son club en Mauritanie , révélait Koné Abdoulaye dans une interview en novembre dernier.
w Boua Koffi : il avance masqué
Yessoh est talonné par Boua Koffi David Mahinde, l'avant-centre de l'Asec Mimosas. Lui aussi a quatre buts à son actif. Décrié chez les jaune et noir et même chez les Eléphants locaux (humiliés dernièrement au tournoi de l'Uemoa), Boua Koffi David n'en demeure pas moins un bon finisseur, qui travaille dans l'ombre. S'il se débarrasse de tous les déchets techniques qu'il traîne, il peut être l'attaquant de demain , nous indiquait un membre influent de la Direction technique nationale (DTN).
w Diomandé Sory :
l'Aiglon
décolle
L'Africa Sports ne marche pas fort à cause des crises à répétitions qui la minent depuis le mois de mai mais un joueur essaie de tirer le groupe vers le haut. Il s'agit de Diomandé Sory. Le buteur-maison vert et rouge en est déjà à trois réalisations en sept matches. Il ferme le podium des meilleurs buteurs de la Ligue 1.
w Koffi N'gna :
dans une nouvelle dimension
On l'a connu comme milieu offensif à l'Afad. A la Jcat depuis le début de cette saison, Koffi Ngna Yao semble avoir pris une nouvelle dimension chez les Treichvillois. Le joueur formé à Djèkanou est au pied du podium avec trois buts aussi, juste derrière Diomandé Sory. Dans son rôle d'attaquant de soutien ou même souvent de pointe, Koffi, 1 m 63, s'éclate dans l'équipe chère à Adou Nangon.
Sanh Séverin