mercredi 11 decembre 2013 par AIP

Le président de la filière karité de Côte d'Ivoire, Sanogo Aboubacar Sidiky, estime que la taxe de cinquante francs imposée sur le kilogramme d'amande du Karité constitue un frein pour son exportation et, également, pour l'autonomisation des femmes .

"Le dus de 50 F CFA sur le kilogramme de l'amande du karité ne favorise pas l'exportation et l'autonomisation des femmes qui s'adonnent à cette culture", a confié, mercredi, M. Sanogo à l'AIP, à l'issue du lancement officiel de la conférence internationale du karité 2014, tenue à la salle de conférences de la CRRAE-UMOA, sise au Plateau.

Selon M. Sanogo, cette taxe doit être purement et simplement supprimée afin d'accroître la production de l'amande du karité et permettre aux acteurs de la filière de vivre du fruit de leur labeur.

"Nous allons entreprendre des démarches auprès des ministères de l'Agriculture, du Commerce, de l'Industrie et de l'Economie pour la levée de cette taxe", a-t-il dit, précisant qu'il compte s'y mettre, après la conférence internationale du karité 2014, placée sous le thème L'industrie s'unit", prévue du 24 au 26 mars prochain, à Abidjan.

La FIKA-CI a été fondée le 18 mai 2012, sous l'impulsion de l'APEX-CI, en vue de professionnaliser ce secteur agricole ivoirien. Elle compte six représentations régionales dans les régions productrices de karité, Bounkani, Hambol, Gontougo, Tchologo, Poro et la Bagoué, indique-t-on.

Sn/nf

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