Lors de sa récente visite d'État dans la région du Gbèkè du 25 au 29 novembre dernier, le Chef de l'État ivoirien, Alassane Ouattara a évoqué la réinsertion de 60 000 ex-combattants démobilisés dans le tissu socio-économique : L'ADDR, l'Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réinsertion, s'attèle à mettre en évidence 30.000 d'entre eux en 2013 et 30.000 autres en 2014 de la façon suivante.
L'intégration dans divers emplois salariés de l'Administration (armées, gardes pénitentiaires, régies financières, eaux et forêts et sapeurs pompiers ) ; et dans les activités génératrices de revenus ( agriculture, élevage, commerce, artisanat, prestations de services)
Prenant à son compte ce volet important dans le cadre de la réconciliation nationale, Salif Koné, responsable de KS-FACTORY qui exerce dans le secteur de la sécurité en France depuis une vingtaine d'années envisage d'y apporter sa contribution.
En effet, il estime qu'une intégration de ces ex combattants dans les différents services des polices municipales du pays pourrait constituer une piste de solution. KS-FACTORY entend ainsi apporter son expertise à l'État de Côte d'Ivoire en matière de formation et d'équipement. Pour Salif Koné, cette formation devra consister à professionnaliser ces hommes et faire d'eux de véritables agents de sécurité de proximité en soutien à la police nationale.
Une proposition judicieuse qui n'a pas laissé indifférents certaines communes de Côte d'Ivoire dont les premiers magistrats ont déjà émis le voeu de signer des protocoles d'accord avec KS-FATORY pour la formation et l'équipement de leur police municipale.
Le projet de KS-FACTORY vient à point nommé et permettra l'insertion de nombreux démobilisés selon Salif Koné.
Il est à signaler que les forces spéciales et la FRAP (Force de Recherche d'Assaut de la Police) ont été équipées et habillées par la structure KS-FACTORY qui entend monter une unité de fabrication à Abidjan pour couvrir la sous-région.
Dah Salia
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