mercredi 18 decembre 2013 par Nord-Sud

La Fédération ivoirienne de handball (Fihb) peut se réjouir. Malgré d'énormes difficultés, elle a réussi à boucler sa saison en trois mois, comme prévu. Sur le terrain, l'Africa (dames), et la Soa (hommes), ont dicté leur loi aux autres équipes.

La longue crise qui a secoué le milieu du handball ivoirien, de décembre 2012 à début octobre, avec des rebondissements, n'a pas freiné l'élan des mem­bres de la Fédération ivoirienne de handball (Fihb) et des clubs. Reconduit le 21 juillet dernier à la tête de la Fihb par 41 clubs, le président Joseph Ouéréga a attendu deux mois et demi pour démarrer la saison 2013 de la petite balle en Côte d'Ivoire. Le temps de permettre aux clubs qui sont restés longtemps sans activité de s'organiser avant de retrouver les terrains.

Une saison marquée par la solidarité des clubs

Débutée le 12 octobre dernier au complexe de la Bae à Yopougon, la saison 2013 qui s'est achevée le 14 décembre à l'université de Cocody, a été marquée par la solidarité des clubs. Face à l'énorme difficulté financière de la fédération, les clubs ont dû faire des sacrifices en mettant la main à la poche.  Tous les clubs ont souvent cotisé pour soutenir la fédération dans son action, pour la promotion de la discipline à travers le championnat de divisions 1 et 2. Je retiens donc la détermination des clubs à faire vivre le handball, mieux à le développer , a confié le président Ouéréga Joseph. La solidarité des clubs ne s'est pas arrêtée à ce niveau. Certaines équipes ont mis leurs équipements à la disposition de la fédération pour pouvoir organiser ce championnat. La tutelle ayant décidé de fermer le siège de la fédération sis au Plateau. Le comité directeur de la Fihb n'avait pas tout le nécessaire pour organiser ses activités dans les meilleures conditions. Il a fallu l'entraide, l'union et la solidarité pour que la fédération aille au bout de sa saison 2013.

Africa et Soa, sans adversaires

Si pour certains observateurs, la domination sans partage de l'Africa dames et de la Société omnisports de l'armée (Soa) en hommes a enlevé tout intérêt au championnat, le président de la fédération, lui, trouve que c'est normal. Ce n'est pas nouveau la domination de ces deux équipes. L'Africa et la Soa sont deux clubs de niveau transcendant , a-t-il fait remarquer. C'est donc logique que ces deux formations qui ont dominé le championnat de bout en bout réalisent le doublé coupe-championnat. En ce qui concerne l'avenir de la petite balle, Ouéréga Joseph s'est voulu rassurant :  Je vois un futur glorieux, même si certaines personnes s'attellent à faire reculer la discipline. Il n'y a donc pas lieu de désespérer. Le défi à relever la saison prochaine est le repositionnement de la discipline.

Guy Gbocho

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