mercredi 18 decembre 2013 par L'Inter

Le Collectif des victimes de la crise post-électorale (COVIBAG) a célébré, le dimanche 15 décembre dernier, le 3ème anniversaire de la marche du jeudi 16 décembre 2010 qui a vu plusieurs dizaines de manifestants tomber sous les balles des ex-FDS.

La commémoration a commencé dans la matinée au cimetière de Williamsville, où les membres du COVIBAG sont allés se recueillir sur la sépulture de certaines victimes. Dans l'après-midi, une conférence-débat a été organisée autour du thème: "Réconciliation nationale, quelle part des victimes et à quelles conditions", avec comme invité Sirima Christophe, cadre du RDR.

Ce dernier a estimé que les victimes peuvent se réjouir qu'un président de la République à l'écoute des Ivoiriens soit à la tête de ce pays. Alassane Ouattara a plusieurs fois promis que les victimes de la crise seront dédommagées. Il a demandé aux victimes de pardonner afin qu'on n'aille pas de vengeance en vengeance. Et c'est le pardon qui a permis à Nelson Mandela de devenir une icône mondiale.

C'est pourquoi, il ne souhaiterait pas qu'une condition soit posée par les victimes, a indiqué M. Sirima Christophe. A sa suite, plusieurs victimes de la marche du 16 décembre 2010 sont intervenues pour partager leurs douleurs et la chance qu'elles ont eu d'être encore vie.

M. Sanoko Anzoumana, porte-parole du COVIBAG, a remercié M. Sirima Christophe pour sa philanthropie envers sa structure et retracé l'historique du collectif. Avant d'indiquer que les victimes n'ont plus de souci à se faire, car Mme Anne Ouloto à qui le président Alassane Ouattara a confié leur sort saura faire bouger les choses en temps opportun.

Notons que le Covibag, collectif qui a vu le jour suite à la marche du jeudi 16 décembre 2010, a organisé plusieurs sit-in pour remercier l'Onuci et la force Licorne pour le soutien à ses actions.


H.O.

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