mercredi 25 decembre 2013 par AIP

Grand-Bassam - Le maire de Grand-Bassam, Georges Philippe Ezaley, a officiellement lancé, lundi, l'opération "Grand-Bassam, ville propre", une campagne qui vise à assainir l'environnement et le cadre de vie en vue d'en faire "une cité impeccable où il fait bon vivre".

Pendant une semaine, les Comités de gestion des villages et quartiers (CGQV) vont balayer les rues, curer les caniveaux, nettoyer les plages, enlever les mauvaises herbes et entretenir les jardins publics. Ceci devrait aboutir à la sélection du quartier et de la plage les plus propres de la première capitale ivoirienne, classée au patrimoine mondial de l'Unesco.

Déplorant l'insalubrité dans sa commune, le maire Ezaley a dit que "Grand-Bassam n'est pas n'importe quelle ville, mais la première capitale (1893-1900), la première commune de notre pays, la première zone franche d'Afrique occidentale, la première ville ivoirienne inscrite au patrimoine de l'Unesco, une cité de brassage des peuples et une ville touristique".
"Nous allons tout faire pour rendre notre ville propre", a-t-il lancé, avant de distribuer aux CGQV du matériel de salubrité comprenant des brouettes, des râteaux, des machettes, des pelles, des balais, des paires de bottes et de gants.

"Nous reconnaissons tous que Grand-Bassam n'est pas propre. C'est la raison pour laquelle je demande à tout un chacun de s'impliquer dans l'opération, de faire du nettoyage des rues un acte quotidien, afin que notre ville soit une cité impeccable où il fait bon vivre", a souligné le sous-préfet de Grand-Bassam, Mme Véh Chantal.

En prélude aux fêtes de fin d'année, le préfet de Grand-Bassam a décidé, fin novembre, de soumettre toute forme d'excursion sur les plages d'Azuretti, Bassam et Mondoukou à une autorisation préalable, pour mettre fin à l'insécurité et aux dérives liées à l'alcool, à la drogue et les attentats à la pudeur constatés sur ces plages, rappelle-t-on.

(AIP)
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