lundi 30 decembre 2013 par Le Mandat

Pendant trois jours, le ministre Ahoua N'Doli Théophile, par ailleurs, Directeur de cabinet du Premier ministre et son staff ont communié avec les populations du Moronou. Au terme de ce périple, il a bien voulu se confier à nous. Entretien :

Monsieur le ministre, vous êtes depuis trois jours au contact des populations. Qu'est-ce qui suscite cette tournée?
A l'orée de la nouvelle année, il me paraît important sinon nécessaire de rencontrer mes parents pour faire le point de l'année qui s'achève et aussi poser les jalons de notre avenir. Aujourd'hui, mon combat, c'est de travailler à faire reculer la pauvreté dans ma région.

Imaginez-vous qu'en cette ère nouvelle, mes parents ont beaucoup de difficultés. Il n'y a plus de routes dans nos départements. L'eau est une denrée rare. Donc nos mamans, nos s?urs sont obligées de se réveiller à 4 heures du matin pour en puiser dans les marigots. Mon objectif aujourd'hui, c'est le développement sans regarder la couleur des uns et des autres.

Quel message avez-vous donné lors de cette visite ?
Nous avons demandé à nos parents, à nos frères et s?urs d'abandonner l'intérêt personnel au profit de l'intérêt collectif. Nous devons donc nous pardonner les uns, les autres, mieux, nous réconcilier en laissant derrière nous, les dissensions liées aux élections qui ont eu lieu dans notre région ou dans notre pays. Nous n'avons qu'un pays, qu'une région. Si nous ne nous unissons pas, qui va faire le développement à notre place ? Même au niveau national, le chef de l'Etat, à travers la Cdvr, prône la réconciliation. Pour qu'elle soit une réussite, chacun doit apporter sa petite pierre.

A quoi répondait le déjeuner offert aux chefs de service du Moronou?
Nous sommes en fin d'année et une nouvelle année s'annonce. J'ai anticipé pour souhaiter une bonne et heureuse année 2014 à tous les fonctionnaires de chez-nous. Il faut remarquer que ces derniers se donnent corps et âmes à notre région. C'est une manière de les encourager à poursuivre sur cette lancée pour que les populations de nos trois départements soient au rendez-vous de l'émergence en 2020.

Membre du Secrétariat exécutif du Pdci-Rda, à quoi faut-il s'attendre par le vocable de nouveau Pdci?

Depuis notre dernier Congrès, les lignes ont bougé au sein du parti. La jeunesse a été parfaitement intégrée, et nous avons une nouvelle ossature à l'image des partis politiques des pays développés. Nous travaillons à positionner davantage le Pdci afin qu'il demeure le baobab de la scène politique ivoirienne. C'est pourquoi, nous sommes en phase avec le Président Henri Konan Bédié qui est notre porte-voix. Permettez-moi de lui réitérer mes remerciements pour cette confiance en me nommant au Secrétariat exécutif du Pdci. C'est une mission, et je m'engagerai à être à la hauteur pour la réussir.
Vos v?ux pour 2014 ?

Je souhaite qu'il y ait la cohésion, l'amour, la paix entre tous les fils et filles du Moronou et ceux de la Côte d'Ivoire. C'est dans l'union que nous pourrions apporter beaucoup à nos parents qui attendent de nous, le changement de leur niveau de vie.

Propos recueillis par Bernard ASSANDE

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