Les Abidjanais sont sortis nombreux pendant le réveillon. Mais contrairement aux attentes des gérants d'hôtels, peu d'entre eux ont sollicité les chambres de passe.
Les gérants d'hôtels et autres lieux de joie n'ont pas eu grand-chose à faire, la nuit du réveillon de la Saint- Sylvestre. L'affluence était relativement faible. À moins de deux heures de 2014, l'hôtel Tropicana de Yopougon-Niangon qui, à la même période, refusait du monde est quasiment vide. Ignace D., gérant de l'hôtel n'y comprend rien. Nous avons 26 chambres et jusque-là, il n'y a que 12 qui sont prises. Je suppose que cela est dû au fait que les gens sont à l'église et on espère qu'après, il y aura de l'affluence. L'année dernière, ce n'était pas bondé à cette même heure, mais il y avait quand même un peu plus de monde. Cette année, l'affluence est très faible, regrette-t-il. Le constat est le même dans d'autres hôtels à l'instar du Mont Sinaï au quartier MarocA peine les messes et cultes terminés, que les maquis font le plein. Il est 1h30. A l'hôtel Bar éclat de Niangon, rien de nouveau. Le couloir vide et lugubre qui mène au hall de l'hôtel présage déjà de l'atmosphère qui y prévaut. Toutes les chambres sont fermées. On croirait à vue d'?il que tout est occupé. Ici, il y a 15 chambres. Et depuis, ce ne sont que 6 qui ont trouvé preneurs. Ce n'est pas la grande affluence par ici, cette année, pendant le réveillon. Les week-ends ordinaires sont assez mouvementés que ce soir. Pourtant, c'est un 31 décembre. Normalement, il devrait y avoir du monde, se désole le gérant. La raison ? Les problèmes financiers que les Ivoiriens connaissent en ce moment, selon lui. Avec les difficultés, on préfère rester en famille.
NZ (stagiaire)