lundi 6 janvier 2014 par L'intelligent d'Abidjan

Depuis plusieurs saisons, l'Asec et l'Africa ne dominent plus le championnat de Côte d'Ivoire. Ils manquent de gestion mentale, et d'arguments techniques pour plaire. Il y a plusieurs années, l'Asec et l'Africa qui se partageaient les compétitions africaines, sont désormais loin de s'imposer et de se mêler à la course au titre de champion de Côte d'Ivoire. L'Asec et l'Africa ne font plus le ?'poids'', menacés par les portuaires de San-Pedro, et les académiciens de Djékanou, qui ont ?'tatoué'' eux aussi la ligue africaine, et la coupe de la Confédération africaine de football. Et c'est très clair : l'Asec et l'Africa ne font plus peur aux équipes de l'intérieur qui, désormais haussent le ton, pas forcément sur leurs installations à Abengourou, San-Pedro, Gagnoa, mais au Stade Champroux, face à l'Asec et l'Africa, qui, sont aujourd'hui pauvres en intensité technique, dans la mauvaise maitrise psychologiques de leurs matchs. Sur le moment, c'est l'Africa Sports qui connaît des temps forts, où a ressurgi une énorme échauffourée entre le comité de gestion, accompagnée d'une autre pression de la FIF, qui dans sa fausse gestion administrative, enfonce l'Africa dans sa propre gestion mentale. Quant à l'Asec, elle a perdu de sa célébrité sur le continent, et sa popularité en Côte d'Ivoire. Elle se sait incapable aujourd'hui de battre le Raja de Casablanca. Et, elle se sait également consciente qu'elle n'a plus la capacité technique nécessaire de battre facilement l'As Tanda, ou l'USC Bassam. Au fond l'Asec et l'Africa n'ont plus de ?'coup d'éclat'', au collectif homogène, terriblement bien ?'assis'' en défense et en attaque. L'Africa et l'Asec dont les individualités n'existent plus, le volume du jeu ne peut véritablement inquiéter le Club Omnisport de Bouaflé. Avec ce que j'ai vu avant, et ce que je vois aujourd'hui, je suis convaincu que le président Ouégnin ne rêve plus d'un matériel Asec qui cartonnais ses adversaires, et plus solide que tous les sondages donnaient déjà champion après le début de chaque compétition. A L'Africa, le phénomène est différent : les dirigeants et supporters connaissent bien sur le bout des doigts, la ?'solution'' de la crise qui secoue leur équipe. Mais, ils ne s'en écartent jamais, épiant chaque coup administratif de la Fédération ivoirienne de football. Asec et Africa faut-il rire ou pleurer ?

Ben Ismaël

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