mercredi 8 janvier 2014 par AIP

Man ?Le directeur régional des Eaux et Forêt de Man, Commandant Doua Goué Antoinette, sollicite le soutien des autorités administratives et politiques et des cadres, ainsi que l'implication des populations des régions de l'Ouest ivoirien, dans la prévention et la lutte contre les feux de brousse.

Le commandant Doua Goué a lancé cet appel lors de la cérémonie de lancement officiel de l'édition 2013 de la campagne de lutte contre les feux de brousse, organisée mardi à la mairie de Biankouma.

Ensemble, luttons contre les feux de brousse pour préserver nos vies, nos biens, et surtout notre patrimoine forestier très dégradé afin d'assurer l'avenir des générations futures, a-t-il déclaré Doua Goué Antoinette, appelant au nom de l'administration des Eaux et Forêt d'adopter un comportement éco-citoyen .

L'Ouest de la Côte d'Ivoire, zone forestière et de forte production agricole, compte trois régions, notamment le Cavally, le Guemon et le Tonkpo.

Pour éviter les feux de brousse, il ne faut pas mettre le feu de façon hasardeuse n'importe où et n'importe comment. Il faut réaliser des pare-feux autours des plantations et des villages, contrôler les feux et s'assurer à chaque fois que le feu est éteint", a conseiller le directeur régional des Eaux et Forêt de Man, appelant les conseils régionaux, maires, cadres et populations à soutenir cette campagne de sensibilisation en équipant les comités locaux de lutte contre les feux de brousse.

Le Préfet de Biankouma, N'Dri N'Guessan, a pour sa part pris l'engagement au nom de l'ensemble de l'administration et des populations du district des Montagnes, de s'approprier la campagne lancée, pour zéro feu de brousse dans les régions du Cavally, Guemon et du Tonkpi.

Chaque année les feux de brousse causent d'importants dégâts environnementaux, économiques et humains en Côte d'Ivoire. Selon le comité national de lutte contre les feux de brousse, 450 000 hectares de forêts ont été dévastés par ce fléau avant la crise de 2002, comprenant 250 000 hectares de plantations de café et de cacao et de vivriers. L'on enregistrait à la même période 350 pertes en vies humaines, et plus 89,5 millions de FCFA de bien matériels détruits.

(AIP)
gem/tm

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