jeudi 9 janvier 2014 par APA

Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le Tribunal militaire d'Abidjan (TMA) a condamné, jeudi, au terme d'un procès, trois militaires pour avoir déserté les rangs de l'armée en temps de paix , a constaté un journaliste de APA sur place.

Il s'agit entre autre du sergent Simplice Gahou Tago (d'octobre 2011 à mai 2013) officiant au 1er bataillon du génie de Bouaké et du brigadier Joseph Eric Logbo Zougbo (d'octobre 2012 à avril 2013) en poste au bataillon d'Artillerie Sol-Sol de Bouaké, tous deux reconnus coupables de désertion à l'intérieur en temps de paix , ont écopé chacun de cinq mois de détention militaire.

Le troisième est le soldat du rang, Jean-Bruce Kouakou Bizié (de janvier 2013 à avril 2013). Au moment des faits, il officiait au 2ème bataillon d'infanterie de Daloa. Il a été condamné à 18 mois de d'emprisonnement sans aucune mesure d'atténuation.

Pour avoir déjà passé plus de temps dans les liens de détention avant le procès, les soldats Tago et Zougbo, doivent dès lors recouvrer la liberté si aucune autre charge ne leur est reprochée , a fait savoir leur avocat, le Lieutenant Setiengolo Soro.

Le soldat Bizié va pour sa part rester en détention pendant encore huit mois puisqu'il y a déjà passé 10 mois. La décision du tribunal présidé par le juge Koffi Kouadio, est une bonne décision a apprécié le Lieutenant Soro.

Le parquet représenté par le capitaine Dosso avait requis respectivement 12 mois de prison contre le sergent Simplice Tago, 18 mois contre le soldat Bruce Bizié et huit mois de détention militaire à l'encontre du brigadier Joseph Zougbo, parce qu'estimant que les faits de désertion sont clairement établis .

Ces soldats et leur avocat ont sollicité la clémence du tribunal et ont promis de servir l'armée ivoirienne comme le recommandent les règles de ce corps.

La désertion à l'intérieur en temps de paix est le fait pour un militaire de quitter son unité sans la permission de ses supérieurs hiérarchiques et de n'être revenu le même jour ou dans les six jours qui suivent . Cet acte est puni par les dispositions du code pénal.

JBK/ls/APA

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