mercredi 15 janvier 2014 par Notre Voie

Encore des remous à l'Africa sports d'Abidjan. Alors que l'on croyait le calme revenu pour scruter de meilleurs horizons, voilà que le navire vert et rouge se trouve de nouveau sur des eaux agitées. Un groupe de personnes, au sortir d'une rencontre tenue à la Caisse de stabilisation le 11 janvier dernier, affirment désormais se reconnaître en Koné Cheick Oumar, PCA en disgrâce au sein même de cette instance dirigeante et sous le coup d'une suspension à lui infligée par la Fédération ivoirienne de football (1 an ferme et 1 an avec sursis. La sanction de la FIF indique clairement que le sieur Koné est interdit de toute activité liée au football jusqu'à ce qu'il purge sa peine.
L'onction donnée à Koné Cheick Oumar appelle des interrogations majeures. Pourquoi cet activisme subit alors que le processus de normalisation entamé par l'administration provisoire qui doit conduire à l'adoption des textes (18 janvier) et à l'assemblée générale élective (25 janvier) arrive inexorablement à son terme ? Faut-il laisser l'Africa sports dans ses vieux habits ou au contraire lui donner les moyens de changer de cap pour devenir un club moderne ? Cette autre secousse ne va-t-elle pas impacter négativement sur la vie du club dont on sait qu'il ne se porte pas comme un charme ?
Il est de notoriété publique que l'Africa, club populaire malgré tout, souffre de maux clairement identifiés et contre lesquels il convient de lutter résolument pour le maintenir dans le giron des grands : déficit d'image du fait de crises cycliques, textes obsolètes, manque criant de moyens financiers et matériels.
Le supporteur soucieux du devenir et de l'avenir de l'Africa a-t-il objectivement le droit d'avoir peur quand l'administration provisoire propose une société de gestion pour accompagner le comité directeur du club à venir dans sa mission ? Est-il normal qu'il s'indigne lorsqu'on lui demande de payer ses cotisations revues à la hausse par des moyens de paiement modernes (Orange money, MTN mobile money, BNI) pour avoir le droit de décider de la vie du club.
Pourquoi un Membre associé se mobiliserait-il contre la révision des textes devenus sources de conflits?
On veut nous arracher notre club , prétendent certains supporteurs. On ne voit rien , soutiennent d'autres pour se désoler de la possibilité qu'ils n'ont plus de manipuler à leur guise l'argent mis entre leurs mains par les supporteurs des comités de quartiers et communaux.
SIFCA qui gère aujourd'hui l'académie Mimosifcom empêche -t- elle Me Roger Ouégnin de diriger l'Asec en qualité de PCA ? C'est connu, les sorciers n'aiment pas la lumière. Ils préfèrent les ténèbres pour sévir, ramer à contre courant. Ils se battent sans cesse pour mettre en péril le principe au profit de l'exception, pour que soient préservés leurs intérêts se situant à mille lieues de celui général.
Ceux qui aiment encore l'Africa ont l'impérieux devoir échec ici et maintenant au mouvement des adeptes de la transhumance qui font plus de mal que de bien au club. Parce que mus par des intérêts partisans, ils tournent au gré du vent telles des girouettes et mangent à tous les râteliers. Pour tout dire, il est temps de mettre fin au désordre qui n'a que trop duré à l'Africa sports.

Roger Okou Vabé

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