mercredi 15 janvier 2014 par Nord-Sud

Deux requêtes en une. La première,  la République de Côte d'Ivoire prie la Chambre préliminaire 1 de bien vouloir : faire droit à l'exécution de sa demande d'arrestation et de remise à la Cour pénale internationale de M. Charles Blé Goudé, conformément à l'article 94 du Statut de Rome  La deuxième,  fixer au 13 avril la date de clôture du sursis à exécution.  En somme, le gouvernement ivoirien, par le biais de ses avocats français, Jean Pierre Mignard et Jean-Paul Benoit, demande le report du transfèrement du susnommé. Abidjan invoque plusieurs raisons de cette demande, dans un courrier adressé le 13 janvier à la juge principale de la Chambre, Silvia Fernandez de Gurmendi.  Le doyen des juges d'instruction du Tribunal de première instance d'Abidjan a cependant fait savoir qu'il entendait procéder intensivement au cours du premier semestre 2014 à des interrogatoires sur le fond de l'inculpé, concernant l'ensemble des infractions qui lui sont reprochées, ainsi qu'à l'audition de témoins et à des confrontations entre l'inculpé et d'autres personnes concernées par les poursuites devant les autorités judiciaires internes , est-il écrit. Aussi les avocats expliquent-ils que  la présence continue de M. Blé Goudé en Côte d'Ivoire et le fait qu'il demeure constamment à la disposition du juge s'avèrent ainsi tout autant indispensables au bon déroulement des poursuites judiciaires en cours . Le 2 décembre 2012, la juge de la Chambre avait prié la Côte d'Ivoire de dire si oui ou non elle transfèrerait le mis en cause, tel que souhaité par la Cpi.
BI

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