mardi 21 janvier 2014 par AIP

Abidjan - Dans une déclaration produite mardi, dont copie a été transmise à l'AIP, le gérant du quotidien l'Intelligent d'Abidjan, Alafé Wakili, sous le coup d'une sanction du Conseil national de la presse (CNP), depuis lundi, pour "tentative de corruption", se dit accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, et entend user de "toutes les voies pour rétablir la vérité".

M. Wakili, a ont écopé, en même temps que le président de l'Union nationale des journalistes de Côte d'ivoire (UNJCI), Traoré Moussa, d'une "suspension d'écriture d'une durée de 6 mois pour chacun, suivie du retrait subséquent de la carte d'identité de journaliste professionnel''.

Le CNP leur reproche des faits de "tentative de corruption" sur un autre journaliste, Assalé Tiémoko, gérant du journal satirique ?'l'Eléphant déchainé'', aux fins de renoncer à la publication d'un article compromettant sur le ministre de l'Economie et des Finances, Kaba Nialé.

"Le CNP m'a passé du statut initial et éventuel de complice, de témoin, de co-auteur, à celui du principal suspect et coupable, et de l'auteur principal d'un acte que je n'ai pas commis", explique le directeur de l'Intelligent d'Abidjan, annonçant qu'il épuisera toutes les voies pour rétablir la vérité.

"Le doute et l'absence manifeste et si évidente de preuves contre ma personne dans cette affaire pouvaient-ils autoriser cette décision ?", s'interroge-t-il.

Traoré Moussa a quant à lui momentanément démissionné de son poste de président de l'UNJCI suite à l'éclatement de ce scandale, en attendant que la toute lumière soit faite sur cette affaire.

(AIP)
gk/tm

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