Abidjan - Moussa Traoré, président de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI) a démissionné mardi, de son poste en attendant ?' la manifestation de la vérité'' dans l'affaire de ?'tentative de corruption'' pour laquelle, il a été suspendu, lundi, pour ?' 6 mois ?' par le Conseil national de la presse (CNP), l'organe officiel de régulation de la presse écrite en Côte d'Ivoire.
?'Pour la manifestation de la vérité, je décide de me mettre en congés. L'intérim sera assuré par la 1ère Vice-présidente Habiba Dembélé . Je ne veux pas nuire à l'honorabilité de l'organisation et à la crédibilité des journalistes en Côte d'Ivoire'' a confié, à APA, M. Traoré au terme d'une réunion extraordinaire du bureau exécutif de l'UNJCI.
Il a ajouté que la ?'lumière'' sera faite sur cette affaire qui secoue les médias ivoiriens. Mme Habiba Dembélé Sahouet qui assure désormais l'intérim de la présidence de l'UNJCI, est journaliste à la Radio télévision ivoirienne (RTI, service public) où elle occupe les fonctions de directrice des reportages institutionnels à la télévision nationale, première chaîne.
Le CNP a sanctionné, lundi, quatre journaux et 4 journalistes dont le président de l'UNJCI, Moussa Traoré, qui écope d'une suspension de 6 mois suivie de retrait subséquent de la carte d'identité de journaliste professionnel, pour tentative de corruption .
Selon le CNP, Alafé Wakili (principal commanditaire, gérant du quotidien L'Intelligent d'Abidjan) et Moussa Traoré (complice) se sont rendus coupables d'une tentative de corruption exercée sur Assalé Tiémoko, gérant de l'hebdomadaire ?'L'Eléphant Déchainé'' à l'effet qu'il ?'observe une trêve quant aux articles mettant en cause la ministre déléguée auprès du Premier ministre en charge de l'Economie et des Finances'', Nialé Kaba.
HS/mc/ls/APA