mercredi 31 decembre 2014 par Jeune Afrique

Longtemps, ils se sont détestés. Aujourd'hui, pourtant, Henri Konan Bédié a sacrifié son parti pour soutenir Alassane Ouattara. Lequel sait bien ce qu'il lui doit à un an de la prochaine élection présidentielle.

Les membres de Magic System sont là, qui se trémoussent sur la scène au rythme d'un coupé-décalé sirupeux. En cette fin d'après-midi du 16 décembre, Alassane Ouattara savoure l'instant. C'est plus qu'un pont qu'il vient d'inaugurer : c'est le pont Henri-Konan-Bédié, et elles ne sont pas nombreuses, les personnalités ivoiriennes qui ont pu voir leur nom inscrit de leur vivant sur la carte d'Abidjan. Le président Ouattara sait que son ancien ennemi et prédécesseur à la tête de l'État, devenu un allié indispensable dans la course à l'élection de 2015, en sera flatté.

Il espère aussi que leur union en sortira renforcée. Bédié, lui, ne boude pas son plaisir et s'enthousiasme : "Ce pont vaut à lui seul deux mandats !" Rien que ça. Il faut dire que ces derniers mois, les deux hommes ont pris soin de se donner des gages de fidélité. Surtout depuis que, le 17 septembre, Bédié a confirmé ce que tous pressentaient : son parti, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), se rallie à la cause du président sortant et ne présentera pas de candidat au scrutin de l'année prochaine. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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