La fédération de Golf de Côte d'Ivoire (FGCI) a présenté sa matrice d'actions 2013-2017 et son nouveau coach national au ministre des Sports, mercredi, lors d'une audience au cabinet du patron du sport ivoirien. Un plan global qui se décline en quatre objectifs principaux. La fédération de Golf en Côte d'Ivoire entend rassembler tous les acteurs de la famille golfique, améliorer la gouvernance de la fédération, relancer les activités golfiques et redynamiser la promotion de la fédération et des activités golfiques. Avec un point d'honneur mis sur la formation et l'apprentissage des tout-petits avec la création de l'académie de golf de la fédération. Un projet ambitieux évalué à un peu plus de 800 millions F CFA avec une participation gouvernementale estimée à 500 millions F CFA. Pour la réalisation de cette matrice, la fédération s'est attaché les services d'un technicien chevronné. Nommé coach national, Franco Isola revendique 14 années d'expérience dans le marché du Golf européen. Face au ministre Alain Lobognon, le président de la FGCI, Diaby Laye a souhaité la réhabilitation du Green de Bouaké. Il a aussi annoncé l'organisation d'un grand tournoi golfique qui devrait réunir plus de 65 professionnels en cette année 2014. Il n'a pas manqué de souligner les difficultés rencontrées par la fédération et les golfeurs ivoiriens à accéder au Green de l'Ivoire Golf Club. Une préoccupation majeure à laquelle le ministre a promis trouver au plus vite un dénouement. Il a demandé à la fédération de lui accorder quelques jours pour aplanir le différend avec la gérance de l'hôtel et le privé qui a rénové le parcours. Parce que, a dit Alain Lobognon, le Green de l'Ivoire Golf Club est un patrimoine de l'Etat et on ne doit empêcher l'Etat d'y accéder. Il a par ailleurs félicité la fédération avec ce plan qui aura le mérite d'accroitre le nombre de licenciés pour le bonheur de la discipline et de la Côte d'Ivoire. Car, je l'ai toujours dit, le Golf fait partie des disciplines à fort impact touristique. Et le tourisme fait entrer de l'argent dans les caisses de l'Etat. Rien pour ça, l'Etat va vous accompagner, a conclu le ministre Lobognon.
OUATTARA Gaoussou