lundi 10 fevrier 2014 par Le Democrate

Près de 90 % des ex- combattants de la crise post-électorale qui a secoué la Côte d'Ivoire de décembre 2010 à avril 2011, ont bénéficié en 2013, d'une réinsertion professionnelle, a appris un confrère hier de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.
Selon le Directeur général de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR), Fidèle Sarassoro, qui dressait le bilan de cette opération, "l'ADDR a pu réinsérer plus de 27 000 ex-combattants sur les 30 000 que nous avait assignés le Conseil national de sécurité".
"Ceci représente près de 90% des objectifs", a-t-il ajouté en mettant en exergue les "avancées" enregistrées par ce processus d'intégration socio-économique des ex-combattants de la crise post-électorale qui a fait plus de 3000 morts.
Ces avancées ont été possibles, grâce au soutien des partenaires au développement que sont les Nations-Unies, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD).

S'agissant des perspectives, M. Sarassoro a souhaité que le gouvernement et ses partenaires poursuivent leurs efforts. En 2014, l'ADDR accentuera la sensibilisation à l'endroit des ex-combattants encore réticents par rapport à ce programme qui va coûter 92 milliards de francs CFA.
L'ADDR a dressé un effectif de près de 65.000 ex-combattants de la crise ivoirienne éclatée en septembre 2002. Seulement 10% de cet effectif intégreront les services publics et para-publics.

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