jeudi 13 fevrier 2014 par Nord-Sud

Les Nations unies sont préoccupées  par la situation des victimes. Quelle analyse faite-vous de leur sort ?
Leurs préoccupations sont aussi les nôtres, dans la mesure où il s'agit d'un aspect de la crise. Et tout ce qui peut aider à clarifier la situation de la crise, à aller vers la résolution de cette crise, nous intéresse. Donc cette conférence va aussi apporter une contribution. A l'analyse de la situation des victimes, le Fpi ne peut pas ne pas s'intéresser à cette conférence parce que nous avons aussi des victimes.

Avez-vous des préalables à poser à la réconciliation?
Nos préalables, c'est la résolution d'un certain nombre de problèmes créés par la crise, notamment la libération des prisonniers, la levée du blocage des ressources, tout ce qu'on appelle les gels des comptes pour certaines personnes, la libération de leurs biens. Il y a également en Côte d'Ivoire un problème de sécurité, le respect des droits de l'Homme. Nous avons un certain nombre de préalables qui vont permettre de décanter la situation pour que véritablement, il y ait un dialogue. Nous considérons que la libération du président Laurent Gbagbo est un préalable important pour aller à la réconciliation parce qu'à notre sens, il a été victime d'une grande injustice. Parce que jusqu'aujourd'hui, on n'arrive pas à prouver sa responsabilité dans la crise. Gbagbo est une victime de la crise.

Propos recueillis par TBO

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023