Mercredi, s'est tenue à l'Hôtel Belle Côte de la Riviera Palmeraie une conférence internationale sur la situation des victimes de la crise ivoirienne. L'expert indépendant de l'Onu Doudou Diène et la représentante du secrétaire général de l'Onu Aïchatou Mindaoudou étaient à l'ouverture des travaux de réflexion. Y ont pris part également le gouvernement ivoirien à travers Anne Désirée Oulotto, Diané Mamadi conseiller juridique du président Ouattara, des partis politiques dont le Fpi représenté par son président Affi N'guessan. Le Rdr était absent comme il l'était le mardi à l'atelier de Search for common ground , une Ong américaine sur l'implication des leaders politiques dans la cohésion sociale. Une donnée qui a inspiré Pascal Affi N'guessan dans son intervention lors du panel qui a suivi les allocutions d'ouverture. Sur la question centrale des victimes il dira : ?'On ne peut rien faire et obtenir sans volonté politique. Hier (ndlr mardi) la ministre a donné un carton jaune au Rdr parce que le parti n'était pas présent. Aujourd'hui, encore le Rdr est absent. Le gouvernement, non plus n'est pas présent à la table d'échange. Ce que nous faisons semble ne pas les intéresser''. Ces propos ont été recadrés par le conseiller juridique du président Ouattara. ?'Il faut éviter des propos classiques. Nous ne sommes pas là pour un débat politique. Ce n'est pas une tribune politique. Il faut recadrer le débat. La place centrale de cette conférence doit revenir aux victimes et non aux politiques'', a rétorqué M. Diané qui a demandé la parole juste après Affi. Une preuve de plus de la divergence de vue entre les deux tendances politiques, Fpi et Rdr. Les travaux se poursuivent et ont pris fin jeudi. D'importantes résolutions en faveur des victimes sont attendues.
SD