lundi 17 fevrier 2014 par L'intelligent d'Abidjan

Dans toute relation économique, vient un moment où le sentiment de paternalisme étouffe la volonté de bien faire. Aujourd'hui, la France à tout compris.

Désormais, elle va mettre sur la table 9 milliards d'Euros, soit près de 6000 milliards FCFA qui constituera le principal fonds de son aide au développement de l'Afrique. Sur le continent, cette annonce fait encore vague. Cette fois, la France fait impression.

Elle ne fait pas de craquement annonciateur. Les 9 milliards d'euros à l'Afrique ont une nouvelle vision d'utilisation ; une recomposition d'un certain ordre de rigueur. En fait, l'Afrique subsaharienne prendra 85% de l'aide française, et le reste à l'Afrique blanche . Ce qui est nouveau, l'opinion Africaine verra si les Nations Africaines peuvent ou pas gérer l'aide française au développement en Afrique. L'Assemblée Nationale française est très clair : Aucun chef d'Etat d'Afrique, n'aura les capacités de considérer de solutionner ses propres problèmes avec l'aide française au développement en Afrique.

Pour réglementer l'aide au développement, la France installera désormais un observatoire numérique au Mali pour éviter les arrangements et voir l'évolution de l'aide dans son intégralité. Ou encore, tracer le parcours de l'aide au développement dans la transparence, la réalisation des objectifs dans les pays choisis. On peut croire qu'une nouvelle ère s'ouvrira dans l'utilisation de l'aide au développement en Afrique. Parce que les pays choisis doivent ressentir le besoin d'expliquer à la France, ce qu'il a fait de son aide au développement, parfois méconnue de la population. Disons tout simplement, que ce nouveau rendez-vous de l'Afrique avec les 9 milliards d'euros des contribuables français sera désormais de toute transparence.

Ben Ismaël

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