mercredi 26 fevrier 2014 par Le Patriote

La Police Universitaire ne quittera pas l'espace universitaire. . C'est un langage de vérité qu'a tenu le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Ibrahima Cissé Bacongo, aux différentes organisations syndicales, lundi dernier, à son cabinet. Ce, lors d'une rencontre qu'il a lui même convoquée. En présence de plus de treize associations et organisations syndicales, à la salle de conférence de département ministériel, le ministre Cissé Bacongo a affirmé que la police universitaire à sa raison d'être et qu'elle ne saurait disparaître. Il a, en revanche, rassuré les étudiants que leur hiérarchie a été déjà saisie afin que des sanctions exemplaires soient prises à l'encontre des agents qui se sont rendus coupables d'actes de violences.

Le premier responsable de l'Enseignement supérieur en Côte d'Ivoire, a toutefois indiqué que ces agents poursuivront leur formation aux rudiments du Droit, de la Criminologie et la Diplomatie. Il a demandé aux étudiants une meilleure implication dans leur rapport avec cette Police. Cissé Bacongo a d'ailleurs proposé l'intégration des étudiants issus de toutes les organisations afin qu'ils se sentent concernés par le maintien de la sécurité dans leur environnement. Le ministre les a exhortés à avoir foi en l'avenir. Car son département travaille à offrir un meilleur cadre d'étude. (.) Des projets sont en cours d'exécution pour donner à l'université Félix Houphouët Boigny, l'allure d'une ville universitaire. (.) Mais il faudra que vous appreniez à résoudre vos contradictions autre que par la violence , a lancé Cissé Bacongo aux étudiants. Ces derniers, pour leur part ont signifié que la police universitaire confisque leur liberté. Les étudiants ont également exigé la réouverture des résidences universitaires.

Anzoumana Cissé

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