mercredi 26 fevrier 2014 par L'Inter

Suite à la série de violence constatée ces derniers jours dans les universités Félix Houphouët Boigny et Nangui Abrogoua, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Cissé Ibrahima Bacongo a eu une rencontre d'échange, dans la soirée du lundi 24 février, avec les responsables syndicaux. A l'issue de laquelle, semble-t-il, ils en sont arrivé à un compromis.

Et ce compromis, c'est qu'il n'est pas question de dissoudre la police universitaire, mais plutôt de lui donner davantage de moyens pour plus d'efficacité sur le terrain. Les étudiants ont échangé avec le ministre et je pense qu'ils se sont entendus. Le ministère va procéder au renforcement des capacités de la police universitaire. Par ailleurs, le ministre a invité les étudiants à venir travailler au sein de la police universitaire en temps partiel, moyennant une rémunération , a annoncé Mme Emah Biako, porte-parole du ministère de l'enseignement supérieur, au cours d'un point-presse qu'elle a animé hier mardi, au cabinet du ministre au 20 étage de la tour C à Abidjan-Plateau. Elle a également rappelé que le ministère ''condamne avec fermeté et vigueur les actes de violence commis sur les campus ; exprime sa compassion aux blessés et les assure de sa solidarité et de son soutien ; informe que les agents de la police, auteurs des violences seront sanctionnés ; et félicite enfin les étudiants pour leur sens de la responsabilité et les exhorte à demeurer calmes et vigilants''.

Élysée LATH (Stg

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