Le Chef de l'Etat français, François Hollande prend part au centenaire de la République fédérale du Nigéria. Derrière ce voyage, à Abuja, capitale fédérale du Nigéria, se cache un enjeu. Un voyage politique et sécuritaire, mettant en scène, l'ambition programme de la France, en matière de sécurisation de l'Afrique. En assistant au centenaire de la République fédérale du Nigéria, François Hollande a une très haute opinion de son quinquennat. Persuadé qu'il est en première ligne en Afrique, depuis son accession au pouvoir à l'Elysée, François Hollande jette son premier projectile diplomatique au Nigéria. Un impact de taille : aucun Chef d'Etat français n'avait de l'affection politique pour le géant ouest-africain, après la guerre de sécession de l'Etat du Biafra, sous la présidence du Général De Gaulle, et du nigérian Yacoubou Gowon. Un autre impact du voyage du Chef de l'Etat français : la République fédérale du Nigéria abrite le plus important gisement pétrolier de l'Afrique, et possède de confortables ressources militaires . Aussi, François Hollande en République fédérale du Nigéria, règlera l'histoire d'une querelle éco-diplomatique, qui oppose la Chine et les 28 Etats de l'Union européenne, sur le continent, devenue une bataille de raison d'Etat . La France est dans son rôle de galaxie politique en Afrique, avec sa lutte diplomatique d'influence. En République fédérale du Nigéria, François Hollande discutera avec son homologue nigérian, Goodluck Jonathan, de la surveillance des sociétés françaises installées au Nigéria. En face, se dresse, la secte islamique Boko Haram, dissidente contre le gouvernement fédéral du Nigéria, qui travaille pour un Etat nigérian islamique dirigé par la charia. Pour la sécurisation du Nigéria, François Hollande aura une approche technique pour la formation des militaires nigérians, contre le terrorisme. Entre la France et le Nigéria, tout sera clair et bon pour un renforcement diplomatique, politique et économique, entre Paris et Abuja. Un véritable changement de pied qui sera apprécié par François Hollande et Goodluck Jonathan.
Ben Ismaël