lundi 3 mars 2014 par Notre Voie

Les autorités ivoiriennes soufflent le chaud et le froid dans la gestion de la crise des 3.000 F.cfa du kit d'éthique et du code de déontologie à l'université d'Abobo-Adjamé. Après avoir remis en liberté quatre des cinq étudiants détenus arbitrairement dans les cellules du sous-sol de la préfecture de police d'Abidjan, au Plateau, les autorités ont mis aux arrêts, vendredi dernier, un autre étudiant. Selon des sources, c'est sur dénonciation des autorités universitaires d'Abobo-Adjamé que les forces de sécurité, la police et les Frci ont entrepris des recherches pour mettre sous l'éteignoir des étudiants jugés gênants pour l'administration de l'université d'Abobo-Adjamé. Et permettre ainsi la reprise normale des cours dans cette institution. Nos autorités commettent de graves erreurs d'appréciation de la situation qui prévaut sur le campus. Car, en arrêtant nos camarades, les autorités ne font que pourrir la situation. Il faudrait les libérer et annuler la décision du paiement des 3.000 F.cfa afin qu'il y ait une véritable décrispation et la reprise des cours ont soutenu des leaders syndicaux estudiantins rencontrés samedi dernier à Adjamé. Ceux-ci ont ajouté que le départ des agents de la police universitaire de l'université d'Abobo-Adjamé va ramener le calme définitivement sur le campus et redonner à l'institution son lustre d'antan. Dans le respect des franchises universitaires.

Didier Kéi

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