vendredi 7 mars 2014 par AIP

La visite de la Première Dame de Côte d'Ivoire, Dominique Ouattara, jeudi au village du Marché des arts du spectacle africain (MASA) sur l'esplanade du Palais de la culture de Treichville où sont exposés des objets d'art, se trouve en bonne place dans la livraison des journaux du vendredi.

"Il était important que le MASA revienne", écrit "Le Nouveau Réveil", quotidien proche du Parti démocratique e Côte d'Ivoire (PDCI), membre de la coalition des partis proches du régime. Reprenant une interview accordée à la presse au terme de la visite, la Première Dame dit "avoir beaucoup aimé, et vu des choses magnifiques".

Justifiant les raisons de sa présence sur les lieux, le quotidien indique qu'elle déclare être venue encourager le ministre ivoirien de la culture et de la francophonie, Maurice Bandama et lui dire "qu'il était important que le MASA revienne".

Dans le quotidien pro-gouvernemental, "Fraternité Matin", qui affiche "Le MASA est très important pour les artistes", précisant que Mme Dominique Ouattara affirme que cet évènement culturel est "quelque chose de très important pour la Côte d'Ivoire et pour les artistes ivoiriens" qui ont là, une occasion d'apprécier l'évolution de la culture.
"Le Patriote", quotidien proche du parti au pouvoir, le Rassemblement des républicains (RDR) révèle "Le Masa est un grand succès", citant la dernière phrase de la déclaration de la Première Dame à la presse au sortir de la visite.

La présence controversée de la police universitaire sur les campus des universités publiques d'Abidjan revient en bonne place dans les colonnes des journaux du jour. Des incidents sont intervenus entre cette force de sécurité et des étudiants. Ce qui avait entraîné la suspension sine die des cours par les enseignants et leur refus de les voir sur l'espace universitaire.

Selon le quotidien de l'opposition "Notre Voie", proche du Front populaire ivoirien (FPI), la décision du conseil de l'université a porté ses fruits et que "La police universitaire arrête ses activités" à l'université de Cocody.

Se forgeant sur une visite sur les lieux, le journal a pu constater "les agents de cette force, reconnaissables par leur tenue bleue, n'étaient à leurs endroits du campus où il étaient habituellement postés", ajoutant que les cours avaient repris dans les différents amphithéâtres.

Pour le quotidien indépendant "Soir Info", cette reprise est due à la levée de la suspension des activités académiques par la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs de Côte d'Ivoire (CNEC) au cours d'une Assemblée générale tenue lundi.

D'où le titre "Les enseignants posent des conditions" pour mettre en exergue la déclaration signée du porte parole de cette coordination, Johnson Kouassi Zamina, qui appelle à la nécessité de suivre l'application intégrale et effective de la décision du conseil d'université sur "la mise en place d'un comité chargé de la réflexion sur une police universitaire professionnelle consensuelle".

Une décision contestée par le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Cissé Ibrahima dit Bacongo qui monte au créneau dans "Fraternité Matin" et assène "La police universitaire a été acquiescée par le gouvernement".

Selon le ministre Cissé, "la police universitaire n'est pas une invention de lui", mais une structure qui s'inscrit dans le cadre des prestations de la Société d'infrastructure moderne pour le développement de la Côte d'Ivoire (SIMD-CI) dont le dossier a été validé en conseil des ministres. Par conséquent, poursuit le ministre de tutelle, "sa suppression ou non ne dépend pas de sa personne mais du gouvernement".

fmo/kam

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