samedi 8 mars 2014 par Le Patriote

Nous avons fait le tour des institutions, des guides religieux, des partis politiques pour expliquer nos souffrances et nos peines depuis notre suspension par le ministre de la Fonction publique, Gnamien Konan. Aujourd'hui, nous demandons au chef de l'Etat de se pencher sur notre problème afin de le résoudre , ce cri de c?ur a été lancé hier, par le porte-parole des fonctionnaires suspendus, Paul Bazani , lors d'une conférence de presse tenue à Yopougon. En effet, pour le conférencier, c'est sous l'autorité du ministre Gnamien Konan que la plupart des ?'suspendus'' ont intégré les fichiers de la Fonction publique ivoirienne. Nous avons de matricules vrais. Nous avons des notes de service signés par les directeurs connus du ministère. Nous avons travaillé pendant 30 mois. Nous ne comprenons pas qu'on nous traite aujourd'hui de fraudeurs et qu'ont veuille nous mettre à la porte. C'est pourquoi nous demandons l'implication du président de la République, Alassane Ouattara, dans la résolution de ce problème qui est devenu national , a plaidé le porte-voix du Collectif des fonctionnaires en danger (CFID). Selon lui, le président de la République doit prendre un décret présidentiel pour leur intégration. Car, a-t-il soutenu, depuis la prise de la mesure du ministre de la Fonction publique, c'est le désarroi total dans leurs familles respectives. Nous sommes considérés comme de fonctionnaires par nos parents. Ils nous sollicitent pour des dépenses. Nous avons également souscrit à des prêts bancaires. Comment allons-nous faire si nous ne travaillons plus ? C'est pourquoi nous demandons l'aide du président de la République. Parce qu'au point où nous sommes arrivés, il n'y a que lui seul qui peut sauver, a estimé Paul Bazani. Avant de signifier que les fonctionnaires suspendus ne sont pas en conflit avec ni le ministre de tutelle ni l'Etat. Raison pour laquelle ils procèdent par la négociation.

Lacina Ouattara

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