Effectifs moyens, jeu sans génie, les deux représentants ivoiriens encore en course en compétitions africaines devront élever leur niveau de jeu, dans quinze jours, s'ils veulent espérer atteindre les phases de poules.
Qualifiés pour les huitièmes de finales de la Ligue des champions et de la Coupe de la Confédération, le Séwé Sports de San Pedro et l'Asec Mimosas devront très vite descendre de leur nuage. A l'analyse, ces qualifications obtenues dans la douleur ne rassurent personne. En Ligue des champions, le Séwé a certes éliminé le Barrack Young Controller du Libéria (3-3 ; 1-0), mais n'a jamais dominé son adversaire de la tête et des épaules. Aussi bien à Monrovia qu'à Abidjan. Il n'y a plus de petite équipe, a reconnu le président des Portuaires, Eugène Diomandé. Mes joueurs ont joué crispés. En huitième de finale, nous aurons une meilleure prestation collective . Quand on sait que le prochain adversaire du champion de Côte d'Ivoire a pour nom le Tout-Puissant Mazembé de la RD Congo, Assalé Roger, Ocansey Mandela, Gbohouo Sylvain et autres Koffi Kouamé Christian peuvent se faire beaucoup de soucis. Ce sera, indiscutablement, une autre paire de manches. Le Séwé devra élever son niveau de jeu, dans deux semaines, pour espérer franchir le cap des phases de poules. En ce qui concerne l'Asec, l'inquiétude est plus grande. Inscrits en Coupe de la Confédération, les Mimos ont eu toutes les peines du monde pour se débarrasser d'une teigneuse formation du Club Omnisports de Bamako, samedi au Stade Houphouet-Boigny. Vainqueurs à l'aller (2-0), Koffi Foba Stevens et ses coéquipiers avaient-ils pris le COB de haut ? Possible. Toujours est-il que l'Asec n'a jamais été baladé sur ses installations. Toutefois avec un effectif très moyen, constitué de jeunes joueurs n'ayant pas, pour la plupart, un an de Ligue 1 dans les jambes (Sakanoko Moustapha, Konan Ghislain, Diarrassouba Ibrahim, Fofana Ibrahim), l'Asec aura du mal à se qualifier devant le Club sportif de Constantine (Algérie).
Guy-Florentin Yameogo