vendredi 14 mars 2014 par Le Patriote

Elles sont très remontées. Les victimes de la crise postélectorales sont très amères après la diffusion des images de Charles Blé Goudé. Comme pour manifester leur mécontentement, c'est par centaine qu'elles ont dit leur indignation. Pour l'exprimer, elles ne sont pas allées par mille chemins. En effet, depuis quelques jours et plus particulièrement depuis hier, le téléphone fixe du bureau de votre quotidien préféré et les numéros mobiles de ses responsables n'ont cessé de crépiter. Comme si elles s'étaient passé le mot, les victimes, au bout du fil, se disent choquer. Comment Blé Goudé, peut-il vivre dans un luxe insolent avec lit, placard, télévision ?, ont-elles interrogé. Bien que cette attitude de révolte, soit compréhensible parce l'expression d'un sentiment humain, il est a suggéré aux victimes de prendre leur mal en patience et surtout à faire confiance en la justice. La Côte d'Ivoire qui, sous Ouattara se présente comme un Etat de droit, doit enseigner à ses enfants l'importance de la vie humaine. Un Etat dans lequel, tout individu, fut-il criminel a des droits qui lui sont reconnus par la loi. Ces droits doivent être respectés. C'est pourquoi, les autorités ivoiriennes ont décidé de traiter, Blé Goudé comme tel. Il est temps que les Ivoiriens comprennent que nous ne sommes plus à l'époque où pour un oui ou pour un nom, sous le régime de la refondation, on tuait, on brûlait en toute impunité. La liste longue de tous ceux et de toutes celles qui ont été tués pour leur opinion ou pour leur croyance ou tout simplement leur origine. Qui ne se souvient de Guy André Kieffer ? Qui ne se souvient de Jean Hélène ? Qui ne se souvient de Camara H ? Qui ne se souvient du charnier de Yopougon ? Le Colonel Dosso Adama, Dr Benoit Dacoury ; Téhé Emile et Gueï Robert ont été tué après avoir été arrêtés sans autre forme de procès. La liste est longue. Toutes ces personnes massacrées et dont aucun procès n'a été ouvert ou pour lesquels les auteurs des crimes ont été protégés par le pouvoir de Laurent Gbagbo. Il est temps de fermer ce cycle infernal de cette époque où la vie humaine étai t méprisée pour ouvrir l'ère de la justice qui fait droit à l'opprimer. La Côte d'Ivoire sous Ouattara est un Etat de droit. Oui les victimes ont souffert et continuent de souffrir. Surtout que le FPI n'a laissé aucun survivant dans ses prisons. Tous ceux qu'ils ont pris ont été tués. La Côte d'Ivoire de Ouattara ne veut pas être cet Etat, bourreau de ses concitoyens. .

Thiery Latt

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