vendredi 14 mars 2014 par AIP

Korhogo- Le Conseil coton anacarde du District des Savanes a formé, jeudi, à Korhogo (Nord, région du Poro) des agents des forces de sécurité sur les dispositions pratiques pour le transfert de l'anacarde du bord champ jusqu'au port d'Abidjan.

Cette rencontre, initiée par les autorités locales de sécurité, vise, selon le commandant de la compagnie de gendarmerie de Korhogo, le capitaine Chéa, à outiller les agents sur les nouvelles dispositions de la commercialisation de la noix de cajou, afin qu'ils soient "plus efficaces" sur le terrain et éviter toutes sortes de tracasseries.

Le secrétaire général de la préfecture, M Binaté Lassina, a exhorté les agents à un contrôle "rigoureux" aux différents corridors, afin que "le producteur qui est l'élément central de la filière soit gagnant", expliquant que "c'est un prix plancher qui a été fixé par le gouvernement et nous tenons à ce que ce prix plancher soit respecté ou revu à la hausse, si possible, selon les tractations entre les producteurs et l'acheteur bord champ".

Au cours des échanges qui ont suivi la formation, le chef d'antenne du Conseil coton anacarde de Korhogo, M Koné Yssouf, a expliqué qu'avec la nouvelle réforme de la filière anacarde, les acteurs que sont les acheteurs et les pisteurs ont été recensés.

Il a également présenté les documents commerciaux légaux autorisés dans la commercialisation de la noix de cajou. Il s'agit de la carte d'acheteur, de la carte de pisteur, du reçu d'apport produit et de la fiche de transfert qui ont été présentés aux forces de sécurité.

En outre, 125 acheteurs agréés ont été recensés, 1597 pisteurs ont retiré leur carte et leur recensement continue. Ce qui n'est plus le cas pour les acheteurs, selon le chef d'antenne.

Il a été précisé que tout pisteur qui ne dispose pas de ces documents, ne doit pas exercer dans la filière cajou, avertissant que celui qui sera pris, subira toute la rigueur de la loi.

"Le reçu d'achat a plusieurs objectifs. Il retrace le parcours de l'individu qui achète le produit dans le village et permet aussi à la localité de pouvoir quantifier la production de cajou sortie du village, de la sous-préfecture ou du département", a-t-il indiqué.

Le capitaine Chéa a, pour sa part, rassuré que tout sera mis en ?uvre pour que les prix soient respectés et que la loi soit appliquée pour les acheteurs véreux.

Le prix d'achat bord champ de la noix de cajou est de 225 FCFA pour la campagne en cours.

(AIP)

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