lundi 17 mars 2014 par AIP

Abidjan - Le ministre de l'Agriculture, Coulibaly Sangavowa a déclaré, lundi, que l'Alliance globale pour la résilience eu Sahel et en Afrique de l'ouest (AGIR) est une initiative dont la finalité est d'éradiquer la faim et la malnutrition au Sahel et en Afrique de l'ouest .

Le ministre a fait cette déclaration à Grand-Bassam, lors de l'atelier de lancement du processus ?Dialogue inclusif pour la formulation des priorités résiliences de la Côte d'Ivoire'. Pour lui, cette alliance permet non seulement de s'attaquer aux causes conjecturelles mais surtout structurelles des crises alimentaires et nutritionnelles afin de mettre définitivement fin aux cycles de la faim et de la malnutrition .

Pour atteindre cet objectif, ajoute le ministre, l'initiative AGIR s'appuie sur les programmes d'investissement nationaux ainsi que les programmes sectoriels.

Quant au commissaire chargé du Département de l'agriculture de l'environnement et des ressources en eaux (DAERE) de la CEDEAO, Lapodini Marc Atouga, il a estimé que l'alliance AGIR a pour ?'objectif de réduire structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle en accompagnant la mise en ?uvre des politiques sahéliennes et ouest- africaines''.

Ainsi, l'alliance veut accroître la résilience des populations. Leur capacité à faire face à l'incertitude et au risque de choc, à résister au choc, à répondre efficacement, à récupérer et à s'adapter de manière durable , a-t-il défini.

Cet atelier de deux jours permettra, entre autres, de faire la présentation de l'alliance et la mise en place de la plate forme de dialogue inclusif multi-acteurs, la revue des programmes secteurs, et la mise en place d'un cadre de concertation pour l'émergence des questions liées à la construction de la résilience des populations vulnérables au sein des programmes et du Programme national d'investissement agricole (PNIA).

L'alliance globale pour la résilience au Sahel et Afrique de l'ouest a été scellée en décembre 2012 à Ouagadougou (Burkina Faso). Dix-sept pays y ont adhéré, mais seulement sept dont la Côte d'Ivoire ont mis en place leur cadre de concertation pour la formulation des résiliences.

(AIP)
tad/cmas

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