jeudi 20 mars 2014 par L'intelligent d'Abidjan

Depuis le 1er Octobre 2012, le gouvernement Ivoirien a décidé d'une nouvelle réforme de la commercialisation du café et du cacao. Une décision du candidat Alassane Ouattara comme une promesse de campagne, faite au monde paysan. Mais elle venait également résoudre des difficultés en milieu rural nées de la libéralisation de la filière cacao en Côte d'Ivoire. On pourrait citer entre autres l'incertitude sur le revenu du producteur, l'accélération de la collecte du cacao au niveau bord champ. Et le non-respect des bonnes pratiques post-récolte concernant le traitement du cacao. Des maux qui ont entrainé une dégradation de la qualité du cacao ivoirien et une baisse de la côte du 1er producteur mondial du cacao sur le marché à terme. Selon une note du Conseil du café et du cacao (CCC) dont nous avons pu avoir copie, la nouvelle direction devait donc faire face à deux défis majeurs qui étaient la résolution du problème de la qualité du cacao marchand, origine Côte d'Ivoire et le suivi efficace de la commercialisation intérieure et la sécurisation des opérations commerciales au bord champ, c'est-à-dire la traçabilité. La maîtrise des acteurs de la commercialisation intérieure s'est caractérisée par celle des volumes de produits commercialisés. Mais aussi de la maîtrise en temps réel des stocks de produits. Sans oublier le contrôle du respect des prix garantis bord champ et celui de la qualité des produits. Afin d'assurer la traçabilité des opérations du bord champ à l'entrée des usines. Le contrôle des prix et de la qualité du produit au bord champ, il a porté sur 3 volets que sont la sensibilisation des acteurs qui opèrent bord champ sur les dispositions réglementaires, le contrôle inopiné journalier et celui à la demande : audit de la qualité et du prix pratiqué par les opérateurs. Toute chose qui a redonné de l'allant au 1er producteur mondial de cacao et a renforcé sa place sur les marchés à terme.

Franck Ouraga

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