vendredi 21 mars 2014 par Le Patriote

Réponse du berger à la bergère. Le ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse, président du Comité national du pilotage du 4ème recensement général de la population et de l'habitat, RGPH, n'a pas mis du temps pour apporter la réplique à la sortie hier, du président du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N'guessan, recommandant aux populations le boycott de l'opération initiée par l'Etat afin de maitriser la démographie ivoirienne. Pourquoi veut-on empêcher la Côte d'Ivoire d'avancer ? Pourquoi l'on veut coute que coute détourner les Ivoiriens de la voie du développement et du progrès ? Un certain parti, notamment le FPI, aurait appelé les populations à boycotter l'opération de recensement général. C'est méchant de vouloir retarder la marche de la Côte d'Ivoire, s'est insurgé le ministre d'Etat à Abengourou et à Bondoukou où il est passé hier, pour sensibiliser les uns et les autres à prendre part massivement à l'opération. Il a surtout dénoncé la mauvaise foi de l'ancien parti au pouvoir qui, selon lui, voit tout en noir même quand il s'agit de l'intérêt supérieur de la Côte d'Ivoire. Les gens disent qu'on veut recenser les populations afin de les localiser et venir après les tuer. Comment des personnes peuvent être aussi négatives. Je suis au regret de constater que les thèses qui n'aident pas la Côte d'Ivoire prennent le dessus au FPI. Parce que véritablement, il n'y pas de raisons qui fondent le rejet. Tantôt c'est la question des exilés, d'autres fois, on parle de bétail électoral, quelques fois on nous dit ce n'est pas bien préparé. Tout cela pour nous faire tourner en rond. Nous nous disons que l'opération est à un niveau irréversible, a-t-il précisé. En effet, le ministre d'Etat, à Abengourou comme à Bondoukou, a exhorté les populations à s'investir résolument à la réussite de 4ème recensement qui intervient 16 ans après celui de 1998. Pour lui, il est important que le gouvernement qui planifie les actions de développement pour le bien-être du peuple ait des chiffres exacts pour être plus efficace dans l'accomplissement de sa mission. Aujourd'hui, nous sommes au marché du développement. Depuis 1998, la Côte d'Ivoire n'a plus fait de recensement. Nous basons toujours sur des chiffres approximatifs pour mener les actions. Ça ne fait pas sérieux. En plus le président de la République, qui compte atteindre l'émergence pour son pays à l'horizon 2020, a besoin des chiffres exacts pour la conduite de sa mission. C'est pourquoi cette opération est importante et pour la Côte d'Ivoire et pour toute les régions du pays. Car, c'est à partir de données recueillis par les agents recenseurs que les plans de développement vont être élaborés. Je compte donc sur vous pour la réussite de recensement qui n'a rien de politique, a-t-il invité. Les autorités administratives, coutumières, politiques, notamment les préfets, les sous-préfets, les rois et chefs traditionnels, les élus locaux des deux villes visitées ont traduit leur engagement à faire en sorte que toutes les populations soient sensibilisées et prendre effectivement part à l'opération. Le recensement est venu à point nommé pour nous les collectivité locales. C'est nous permettra d'avoir de chiffres pour aider nos populations. Nous allons sillonnés toute les coins de notre commune pour inciter les populations à se faire recenser. Monsieur le ministre vous pouvez compter sur nous pour la réussite de l'opération , a rassuré le premier magistrat de la commune de Bondoukou, Koné Héliassou, emboitant le pas au 3è vice président du conseil régional d'Abengourou. En tous cas, les
populations sont sorties massivement pour écouter le message du ministre d'Etat. Aujourd'hui, Mabri Toikeusse dans le cadre de sa tournée de sensibilisation échange avec les populations de Daloa et Korhogo.

Lacina Ouattara, envoyé spécial

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