samedi 29 mars 2014 par AIP

Le coordonnateur international du Réseau de Recherche-Développement sur les Systèmes Piscicoles Extensifs familiaux en Afrique de l'Ouest et centrale (RE-SYPIEX), Dr Ibrahim Toko, de l'Université de Parcours au Bénin, a informé jeudi à Yamoussoukro, que le réseau ambitionne de créer pour bientôt, un Master international en aquaculture pour améliorer la productivité des systèmes piscicoles extensifs des zones rurales.

L'annonce a été faite à l'occasion d'un atelier international d'évaluation et d'orientation à mi-parcours de la mise en ?uvre du RE-SYPIEX, qui a regroupé de jeudi à vendredi , dans la capitale politique ivoirienne, les équipes-pays du Bénin, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, et du Centre de coopération internationale de recherche agronomique pour le développement (CIRAD) de la France, partenaire du réseau.

Dans ce cadre, les équipes ont fait une étude de synthèse sur les masters qui existent dans chaque pays, et ont harmonisé les informations, puis élaboré une feuille de route à renseigner d'ici mi-avril, pour que le rapport général puisse être envoyé aux bailleurs, a confié le coordonnateur international du RE-SYPIEX.

Dr Toko,et le coordonnateur national du RE-SYPIEX, Dr Vangah Adja Ferdinand, de l'Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, ont tous deux fait remarquer par ailleurs, que le système piscicole familial en zone rurale, est un outil très efficace de développement et de lutte contre la pauvreté.

Ils ont donc demandé aux décideurs politiques, d'orienter désormais leur stratégie de développement et de financement agricole, vers les systèmes piscicoles extensifs dans le milieu rural, qui sont jusque-là délaissés, pour assurer disent-ils, la sécurité alimentaire en Afrique de l'Ouest et centrale.

Organisé par l'Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo avec l'appui financier du programme d'appui à la recherche en réseau en Afrique (PARRAF), l'atelier international du RE-SYPIEX se tient huit mois après l'atelier de lancement du projet en juillet 2013 à Cotonou au Bénin.

Il a permis aux équipes-pays de la Côte d'Ivoire du Benin du Cameroun et de leur partenaire français de faire le point des activités réalisées dans chaque pays, depuis le lancement du projet, de faire la synthèse des travaux au niveau régional, de définir les thèmes de recherches à mener en partenariat, et d'élaborer le programme de travail et de budget 2014.

Nam/kam

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