Abidjan - Un séminaire gouvernemental, destiné à arrêter le Programme de travail gouvernemental (PTG) 2014, s'est ouvert ce lundi à la salle des pas perdus du palais de la Présidence au Plateau, sous la houlette du chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara.
Bien que consacrée principalement à l'adoption du PTG 2014, la réunion, a indiqué le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, à l'ouverture, servira également à dresser un bilan de l'année écoulée.
Il s'agira de "dresser un bilan afin de cerner l'efficacité des programmes ouverts et de prévoir les correctifs à apporter", a noté M. Duncan.
"Monsieur le président de la République, le PTG 2014 qui intervient ainsi à un an de la fin de votre mandat se doit d'être un baromètre non seulement de l'effort déjà accompli mais également des initiatives et des engagements à prendre", s'est-il adressé au Président Ouattara.
Chaque ministre sera ainsi appelé à exposer le bilan de son département sur l'année 2013 tout en s'évertuant à décliner les grands axes stratégiques des actions majeures qu'il projette pour 2014, a expliqué le chef du gouvernement.
La réunion vise à accélérer la mise en ?uvre des chantiers lancés par le gouvernement, en vue d'améliorer les conditions d'existence des Ivoiriens, conformément à la volonté du Président Alassane Ouattara, a-t-il situé par ailleurs.
Procédant à l'ouverture de cette réunion, le chef de l'Etat ivoirien s'est réjoui de sa tenue en ce sens qu'"elle doit permettre au gouvernement de se doter d'un outil de prévision et d'orientation pour son action en 2014''.
"Le PTG devra contribuer à consolider et parachever tous les chantiers ouverts par les départements ministériels respectifs, au regard de notre ambition de faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent à l'horizon 2020 et en raison des attentes de nos concitoyens. Chacun d'entre nous doit donc se sentir investi d'une obligation de résultat. C'est pourquoi, je vous exhorte à redoubler d'effort pour relever les défis qui se présentent à nous", a-t-il exprimé.
Le séminaire se déroule autour de trois axes : "la paix et la sécurité, la réconciliation nationale et la cohésion sociale, ainsi la relance économique et la reconstruction post-crise", note-t-on.
(AIP)
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