mardi 1 avril 2014 par Le Patriote

Les appels incessants de certains partis politiques de l'opposition, notamment du FPI, au boycott de l'opération de recensement n'auront eu aucun effet sur les populations de la région de Gbêkê. Bien au contraire, sur le terrain les populations adhèrent pleinement à l'initiative. Elles se mobilisent à tous les niveaux pour accompagner le gouvernement dans cette opération. Autorités administratives, élus, cadres, dignitaires religieux et autorités coutumières, tous s'impliquent pour le bon déroulement de l'opération. Plusieurs campagnes de sensibilisation pour expliquer le bien-fondé du recensement ont été entreprises par les élus et cadres. A la veille de son démarrage effectif, après environ dix jours de formation des agents, elles sont impatientes de les recevoir à leur domicile. Mieux, elles entendent leur réserver un accueil chaleureux dans l'accomplissement de leur mission. Au nom de la société civile, Mme Suzanne Zongo nous a confié que toutes les organisations sont engagées à ?uvrer pour un franc succès de cette opération, qui selon elle, est indispensable afin de mieux programmer le développement. Le recensement de la population va fournir des données statistiques actualisées aux planificateurs, aux gouvernements et aux opérateurs économiques pour soutenir les programmes et les plans de développement. C'est pourquoi, nous avons sensibilisé au maximum les populations afin qu'elles réservent un bon accueil aux agents, a-t-elle indiqué. Même son de cloche pour Lama Bamba, le président de l'association des chefs de communautés de la région de Gbêkê. Nous adhérons totalement au recensement, c'est dans cette optique que nous avons organisé des rencontres avec plusieurs communautés pour leur dire que le recensement de la population n'a rien de politique, il est un outil de développement car il donne les moyens à l'Etat de nous doter d'infrastructures et de mettre à notre disposition ce dont nous avons besoin pour notre épanouissement. Nous sommes tous concernés quel que soit notre bord politique, a renchéri Lama Bamba. Yao Yao Fortuné du service de communication de la Direction régionale de l'éducation nationale et de l'enseignement technique se réjouit de cette initiative. Il est important que les autorités ivoiriennes sachent combien nous sommes afin de planifier la construction des écoles, des centres de santé, d'électrifier les localités et de donner l'eau potable aux populations, a-t-il fait savoir. L'engouement est réel.

Coulibaly Souleymane, correspondant

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