mardi 1 avril 2014 par Le Democrate

Dans son communiqué qu'il a arrêté au cours de la session extraordinaire de son Comité central tenue, le samedi 29 mars 2014, le FPI nous informe qu'il engage instamment le Secrétariat Général à prendre toutes les dispositions en vue d'organiser dans les meilleurs délais et dans une logique de ripostes graduées, les grandes actions de masse . Et il a été par ailleurs demandé aux militants et sympathisants du FPI de rester vigilants et mobilisés, à l'écoute des mots d'ordre de la direction du parti pour des actions futures d'envergure . Etc
Concernant cette annonce, je peux vous dire que le FPI ne pourra rien faire. Lorsqu'un poulet agonisant se débat violemment, cela peut agiter les enfants, mais pas les adultes. Parce que ceux-ci savent qu'il s'agit des derniers soubresauts de l'animal, il n'ira nulle part. C'est le cas du FPI qui chaque fois s'enfonce davantage. Ripostes graduées , actions futures d'envergure,, voilà des paroles en l'air sans lendemain. Et pour ne pas prononcer des paroles en l'air comme nos camarades du FPI, je vais vous expliquer en deux (02) points pourquoi ces mots d'ordre sont déjà mort-nés.

Primo, la direction du FPI est déconnectée de la réalité, incapable de cerner les vrais enjeux de la Côte d'Ivoire d'aujourd'hui. Si bien que leurs prises de positions et décisions sont aussi pires les unes que les autres. Et celles-ci n'ont d'échos qu'auprès d'un groupuscule d'extrémistes, de personnes engagées dans une course effrénée pour la reconquête de leurs privilèges perdues ; ou de jeunes gens manipulés par quelques billets de banque ou autres prophéties. Quel projet de telles personnes peuvent-elles entreprendre au point d'ébranler, voire mélanger la Côte d'Ivoire ? Il faut rester serein, il n'y aura rien. Aucun mot d'ordre ayant des fondements démagogiques ne peut prospérer dans une société où les sujets savent quand même faire la part des choses.
Secundo, et qui est lié d'ailleurs au premier point, les ivoiriens mesurent chaque jour l'ampleur du fossé qui sépare le FPI de leurs préoccupations existentielles. Nous avons une nation à reconstruire, il faut sortir du cercle vicieux de cette politique politicienne que nous ne cessons de dénoncer. Lorsque le peuple ne se reconnait pas dans votre combat, encore moins dans vos mots d'ordre, vous aller faire quoi ? Sinon revenir sur terre pendant qu'il est encore temps.
C'est cet appel à la raison que nous avons toujours lancé à nos camarades du FPI. Et nous continuerons, parce que même si les dirigeants du parti sont bornés par la reconquête de leurs privilèges perdus, nous demeurons convaincus que les militants ont encore du bon sens. Si bien qu'ils sauront se désolidariser des postures égocentriques de leurs dirigeants du moment pour privilégier l'intérêt de la nation. Notre nation à tous !

Abidjan, le 31 mars 2013
DIAKITE Tawakkal
Président du Présidium de Jeunesses Sans Frontières

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