mercredi 2 avril 2014 par Nord-Sud

Les chauves-souris logées dans la cité des affaires sèment la panique, depuis l'annonce de la menace Ebola. Des fonctionnaires craignent que les excréments de ces rongeurs leur transmettent la maladie. La voie du ministère de la Fonction publique est mon trajet quotidien. Parfois, lorsqu'on passe sous les arbres, les excréments des chauves-souris nous tombent sur la tête. C'est effrayant, s'inquiète Pascal G, agent d'imprimerie. Au cours de la conférence de presse sur la maladie, Alphonse Douaty, cadre du Front populaire ivoirien (Fpi) et par ailleurs vétérinaire, a détaillé, vendredi dernier, que  certains animaux comme les chauves-souris portent le virus sans s'en émouvoir et se portent particulièrement bien avec le virus. C'est ce que les spécialistes appellent des porteurs silencieux , a-t-il soutenu.  Les vecteurs ne sont pas bien identifiés. Même le porc biologique serait un porteur sain , a-t-il ajouté. Le service de communication du ministère de la Santé apaise les fonctionnaires du Plateau. Selon un membre dudit service avec qui nous avons échangé sur le sujet hier, il n'y a pas de risque à se promener au Plateau pour l'instant.  Tant que les travailleurs ne manipulent pas une chauve-souris tombée de l'arbre, morte ou vivante, ils n'ont pas de soucis à se faire. Quand les autorités vont juger qu'il s'agit d'un véritable danger, elles n'hésiteront pas à détruire les chauves-souris , est-il persuadé. La fièvre hémorragique ou la fièvre Ebola fait partie des maladies émergentes ou réémergentes (rien à voir avec l'émergence économique). Alphonse Douaty détaille que ces maladies n'étaient pas connues et contre toute attente, elles sont apparues, d'où cette qualification.   Pour ce genre de maladies, le tableau pathologique est très complexe , a-t-il averti.

ND

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