vendredi 4 avril 2014 par Jeune Afrique

Après la Guinée, le Liberia, la Sierra Leone et plus récemment le Mali, la Côte d'Ivoire redoute de voir apparaître sur son territoire des cas de fièvre hémorragique Ebola. Les autorités sont à pied d'oeuvre.
Si la Côte d'Ivoire n'a officiellement pas été touchée par l'épidémie de fièvre d'Ebola, le pays redoute chaque jour un peu plus une flambée de fièvre hémorragique. Pour l'instant, la rumeur a fait état de 5 cas, non confirmés par les autorités sanitaires. Pour vérifier les informations en provenance du terrain, une équipe d'experts est en place à l'Institut national d'hygiène publique (INHP).
"Tous les pays frontaliers de la Guinée [pays où la fièvre a déjà tué 86 personnes depuis janvier, NDLR] font face à la menace, et la Côte d'Ivoire met aussi en place son dispositif", explique le Dr Daouda Coulibaly, chef du service de Surveillance épidémiologique de l'INHP.
"La surveillance épidémiologique a été renforcée aux frontières et sur toute l'étendue du territoire national, tient-il à rassurer. Concrètement, de quoi s'agit-il ? Des postes de coordination avancés sont situés à Man (Ouest), Odienné (Nord-Ouest), San-Pedro (Sud-Ouest), Guiglo (Ouest). Ils sont pilotés par les autorités préfectorales, qui émettent quotidiennement un "bulletin d'informations régional" aux autorités nationales. La ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Dr Raymonde Goudou Coffie, avait prévu de les visiter, vendredi 4 avril.


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