Abidjan? L'élection présidentielle dont le premier tour est prévu dimanche et les législatives en Guinée-Bissau sont très attendues aussi bien du peuple bissau-guinéen que de la communauté internationale, surtout la CEDEAO.
Il y a deux ans, un coup d'Etat avait éclaté entre les deux tours de la présidentielle, interrompant de facto le processus.
Depuis, les élections ont été reportées à quatre reprises, mais cette fois, elles auront bien lieu et beaucoup espèrent la fin des violences politico-militaires.
Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU et prix Nobel de la paix, Jose Ramos Horta, reste optimiste sur le fait que les scrutins du 13 avril se dérouleront dans la tranquillité, et cela en dépit d'un incident impliquant un groupe de militaires surpris la semaine dernière dans la caravane d'un candidat.
Par ailleurs, lors des assises de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) tenues du 25 au 29 mars à Yamoussoukro (Côte d'Ivoire), il avait été fortement réclamé la tenue d'élections inclusives, transparentes et paisibles, sans interférence des militaires.
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