vendredi 11 avril 2014 par APA

Le Front populaire ivoirien (FPI) a célébré, vendredi, l'An 3 de la chute de son fondateur, Laurent Gbagbo, ex-chef d'Etat (26 octobre 2000-11 avril 2011), par des témoignages ponctués de chants, au siège de ce parti à Attoban, un quartier de la commune chic de Cocody, à l'Est d'Abidjan, accusant la France d'avoir assassiné la démocratie en Côte d'Ivoire.

Pour Dr Augustin Guéhoun, Secrétaire national chargé de la Communication et du marketing politique du FPI, le 11 avril est un jour de prières pour nous requinquer et nous redonner la vitalité . Il a dans la foulée, dénoncé dans un entretien à APA en marge de cette commémoration une dictature incompréhensible du chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara.

Pour la France qui a assassiné la démocratie dans ce pays, les choses vont bien mais pas pour la Côte d'Ivoire où l'opposition n'a pas droit aux médias d'Etat (), rien ne va, selon Dr Guéhoun.

Quant à Christine Nebout Adjobi, ex-ministre de la santé et de la lutte contre le Sida sous l'ancien régime et ex-détenue à la prison de Boundiali (extrême nord du pays), elle a rendu gloire à Dieu qui commence et achève .

Aujourd'hui, nous commémorons la mort de la démocratie mais nous commémorons aussi la vie des démocrates a-t-elle souligné dans son témoignage.

Le 11 avril 2011, l'ancien chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, refusant de céder le pouvoir au Président élu, Alassane Ouattara, s'était retranché dans son bunker à sa résidence officielle d'où il a été extrait par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire appuyées par les forces onusiennes à l'issue d'une crise postélectorale ayant fait 3000 morts.



LS/hs/APA

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