Le lancement du recensement général de l'habitat et de la population a eu lieu mercredi à Tiémé, au domicile du sous-préfet.
Premier recensé la ville du Tiémé, le sous-préfet a demandé à ses administrés de réserver un bon accueil aux agents commis à la tâche. "L'opération est gratuite", a-t-il indiqué en insistant sur le fait que l'opération soit un outil de développement et que c'est à travers le recensement que l'Etat arrive à planifier le développement.
Pour cette opération qui durera trois semaines, huit agents recenseurs sont déployés, dont cinq à Tiémé ville et trois autres dans les villages de la commune.
Cependant apprend-on, certaines difficultés se présentent : il s'agit entre autres de la non maitrise de la langue malinké par certains agents, de l'absence de certaines familles due à la période de récolte de l'anacarde et le refus de certaines communautés étrangères notamment les peulhs de se faire recenser.
Le maire Sylla Inza a demandé aux populations d'apprêter les cartes d'identité et les extraits de naissance, document dont les agents ont besoin pour mener à bien le processus du recensement.
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