Avant même la publication des résultats annoncée pour vendredi après-midi et en dépit de l'absence de sondages, les partisans du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, crient à la victoire.
Jeudi, lors de la présidentielle, Bouteflika, 77 ans, candidat à sa propre succession pour un 4ème mandat de cinq ans, très affaibli par la maladie, Bouteflika s'est rendu au bureau de vote en fauteuil roulant, pour accomplir son devoir civique.
Le scrutin n'a attiré que la moitié des électeurs, le taux de participation est pourtant faible, à 51,7 % il est en net recul par rapport à celui de 74% en 2009. Le plus faible taux de participation a été enregistré en Kabylie (autour de 25%), où des incidents ont fait 70 blessés, et dans la capitale, où les Algérois ont été seulement 37% à voter.
Le principal adversaire du président sortant, Ali Benfils a affirmé quant à lui qu'il rejetait "en bloc et en détail" le résultat, dénonçant une "fraude à grande échelle" et de "graves irrégularités" tout au long de la journée et partout dans le pays.
"Mon principal adversaire est la fraude, et j'ai un plan pour la faire échouer", avait-il lancé à la veille du scrutin.
cmas