lundi 21 avril 2014 par Le Nouveau Consommateur Hebdo

Dans une déclaration dont Le Nouveau Consommateur Hebdo a reçu copie le 8 avril, l'Association des Usagers du Système sanitaire en Côte d'Ivoire (A.U.S.S.C.I) estime que la hausse des prix des médicaments est en déphasage avec la gratuité des soins mères-enfants instaurée par le gouvernement en cette année censée être celle du social.

Les consommateurs ont constaté avec surprise une augmentation généralisée des prix des produits pharmaceutiques, notamment les médicaments entrants dans le traitement de maladies en Côte d'Ivoire, depuis la mi-mars 2014. Et l'association des Usagers du système sanitaire en Côte d'Ivoire tient à marquer son opposition à cette situation qui, selon elle, contribue davantage à la cherté de vie et à la paupérisation des consommateurs dont le pouvoir d'achat ne subit que trop de pression.

De son désaccord
L'A.U.S.S. Côte d'Ivoire marque sa surprise quant à l'augmentation brutale et unilatérale sans effet d'annonce minimale des prix des médicaments, dont ses membres sont victimes, depuis la mi-mars 2014.
En effet, nombre de consommateurs ont pu constater avec désarroi une augmentation des prix des médicaments allant du lait pour nourrisson aux médicaments adultes. Cette augmentation est au taux moyen de 3% sur tous les produits. La gratuité des soins mères-enfants dans les centres de santé publique est en déphasage systématique avec cette augmentation.
Le gouvernement de Côte d'Ivoire a-t-il été associé à cette décision ?
Quelles mesures de veille stratégique et de surveillance des prix a-t-il mises en place afin de contrôler au mieux la fluctuation des prix des produits pharmaceutiques ?
Quel dispositif de protection des consommateurs de produits et de soins médicaux le gouvernement et l'Ordre des pharmaciens et des médecins mettent-ils donc en place ?
Rappelons à juste titre que le droit à l'information est l'un des 8 droits fondamentaux du consommateur. Comprenez que cette augmentation s'est faite en violation flagrante de cette disposition.

Au demeurant, il faut en appeler à un blocage des prix pour ne plus aggraver la situation de paupérisation grandissante des consommateurs, inviter les consommateurs à prendre part aux négociations pouvant affecter les prix des produits sanitaires et soins médicaux à l'avance ; et développer la médecine traditionnelle qui est une voie de recours indispensable pour des consommateurs dont le périmètre n'est pas couvert par un centre de santé de proximité. La conjugaison forte heureuse de ces deux médecines doit pouvoir résoudre l'épineux problème de la faiblesse de couverture en centres de santé en Côte d'Ivoire

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