mardi 22 avril 2014 par Notre Voie

Les effets néfastes du prolongement de l'Autoroute du Nord jusqu'à Yamoussoukro et son ouverture à la grande circulation, le 11 décembre 2013, sont déjà perceptibles dans l'arrière-pays. C'est d'ailleurs pourquoi toutes les populations riveraines et les usagers de l'axe routier N'Douci-Gagnoa sont unanimes à reconnaître que l'Etat de Côte d'Ivoire doit se donner les moyens de leur offrir une route digne de ce nom.
Cela, à leur avis, permettra aux voyageurs d'effectuer leurs déplacements dans des conditions acceptables, aux opérateurs économiques de faire des affaires avec célérité et aux populations riveraines d'écouler facilement leurs productions agricoles vers les grandes agglomérations pour subvenir à leurs propres besoins. Ainsi, au bout du compte, tout le monde y gagnerait.
L'opérateur économique, qui réussit à réaliser de bonnes affaires et à moindre coût, n'hésiterait pas à créer des emplois nouveaux pour accroître ses bénéfices. L'agriculteur qui écoule facilement sa production agricole chercherait forcément à améliorer sa capacité productive par l'acquisition de nouvelles techniques de production. Cela donnerait aussi aux ménages, toutes les opportunités nécessaires leur permettant de faire les meilleurs choix sur les marchés.
Ce qui permettrait à l'agriculteur de produire encore plus de produits agricoles. Et donc de faire des économies en épargnant un peu d?argent qui n'aura pas été englouti par les dépenses domestiques. Cette épargne pourrait être investie dans le but de créer des richesses. C'est ainsi que naît la croissance dans les régions traversée par la route. L'Etat peut alors se porter bien. Car, comme dit l'adage, la route précède le développement.

R. K.

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