Améliorer les conditions de vie des détenus dans les différentes prisons du pays. Tel est l'objectif d'un atelier organisé conjointement par le ministère de la Justice, des droits de l'Homme et des libertés publiques et le Comité international de la Croix-Rouge (Cicr), le 17 et 18 avril. Plusieurs thèmes ont été abordés au cours de cette rencontre. Ce sont notamment l'amélioration des conditions de santé des détenus, la maintenance des infrastructures du milieu carcéral, l'élaboration et la gestion des budgets pour couvrir les besoins fondamentaux des prisons. Pour Georges Comninos, chef de la délégation régionale du Cicr, la séance de travail est le fruit d'une longue collaboration entre sa structure et le gouverne- ment. Nous entretenons un dialogue depuis de nombreuses années avec les autorités ivoiriennes. Et c'est cette relation qui a permis d'organiser ce genre de rencontres pour trouver ensemble des mesures concrètes et renforcer les compétences des directeurs de prisons, particulièrement en matière de gestion budgétaire , a-t-il affirmé. A l'en croire, les projets définis, lors des réflexions, seront prioritairement destinés aux prévenus de la crise postélectorale, notamment les femmes et les mineurs. Dressant le bilan des actions, le premier responsable de Cicr a soutenu que quelque huit cent prisonniers souffrant de malnutrition aiguë ont pu bénéficier d'une assistance. Ceci, dans le cadre d'une politique de surveillance. L'Ong a également doté des infirmeries d'une vingtaine de prisons de médicaments et de matériels médicaux. Et neuf autres ont pu bénéficier de programmes de réhabilitation ou de construction d'infrastructures, comme les cuisines, les installations sanitaires et les systèmes d'approvisionnement en eau.
DL (stagiaire) avec Cicr