mercredi 23 avril 2014 par Jeune Afrique

Les experts des Nations unies sur la Côte d'Ivoire ont publié le 17 avril un nouveau rapport. Ils affirment que "les mesures et les restrictions imposées par le Conseil de sécurité de l'ONU n'empêchent toujours pas le trafic illicite de diamants bruts ivoiriens" et accusent l'ancien "comzone" Issiaka Ouattara, dit "Wattao", d'en profiter.
En avril 2013, les experts des Nations unies sur la Côte d'Ivoire dénoncaient "le pouvoir et l'influence croissants dont jouissent les réseaux d'anciens membres des Forces nouvelles de par leur intégration aux corps réguliers chargés de la sécurité" comme le "contrôle qu'ils exercent sur diverses activités économiques illégales ou informelles".

Dans leur dernier rapport rendu public le 17 avril, les cinq experts (Raymond Debelle, Eugene Rutabingwa Fatakanwa, Joel slak, Roberto Sollazzo et Manuel Vasquez-Boidard) accusent l'un d'eux, le commandant en second de la Garde républicaine, Issiaka Ouattara, dit "Wattao", de participer au non-respect de l'embargo sur l'exportation de diamants.
L'ONU s'est notamment penchée sur la zone d'extraction de Séguéla (centre-ouest) dont "Wattao" était le commandant jusqu'en août 2011. "Le Groupe est à même de confirmer que les principaux négociants de diamants y payent des éléments des FRCI sous le commandement d'un capitaine connu sous le nom de "Delta" et d'un lieutenant Djomane Ayba, deux seconds de l'ancien commandant de zone Wattao, pour être autorisés à faire le commerce des diamants bruts et à les exporter illégalement", peut-on lire dans le rapport.


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